Cara famiglia di Fede e Luce, da poco ci ha lasciato il nostro caro Jean. Dopo aver vissuto 90 anni, Jean se n’è andato tra le braccia di Dio, padre e madre per sempre, in questa festa che non finirà mai e alla quale siamo tutti invitati a partecipare un giorno. Questo evento ha avuto luogo nel tempo Pasqua quando siamo stati invitati ad accompagnare la passione e la morte di Gesù. Sì, Dio l’ha innalzato! E da allora, quelli tra noi che seguono Gesù, hanno una nuova speranza: la morte non è la fine, ma l’inizio di una nuova vita. Dio ci ama al di là della nostra morte, della nostra stessa esistenza. Potremmo essere rattristati dalla morte di Jean, dalla dipartita di una persona cara, di un amico… Possiamo immaginare che sia accaduto lo stesso ai discepoli di Gesù quando fu giudicato e poi condannato a morire in croce. Ma possiamo rendere nostri i loro sentimenti: paura della persecuzione e della croce, insicurezza del futuro, sentimento di solitudine, di abbandono, di disperazione, tiepidezza, allontanamento da Dio. Possiamo immaginare l’immensa gioia provata dai suoi discepoli quando hanno iniziato vivere la risurrezione di Gesù: prima sua madre, Maria, che fu la prima testimone di questo evento, poi Maria Maddalena e le altre donne, Pietro e Giovanni, che videro il sepolcro aperto, gli altri discepoli e persino Tommaso chi metterà le dita nelle ferite di Gesù per poter credere. Quindi di nuovo la gioia si è diffusa nei loro cuori e facendogli scoprire una speranza, una pace, una fede che non avevano mai vissuto prima. Invece di lasciarli impietriti questa nuova vita ha dato loro lo slancio missionario, ha aperto porte e finestre facendoli uscire per le strade, andare in altre città, in altri paesi per annunciare la Buona Novella del Vangelo.
È qualcosa di simile a quello che siamo tutti chiamati a vivere oggi. Lo stesso Signore Gesù Cristo che ha riempito la vita di Jean vuole riempire la nostra e continua a bussare alla porta dei nostri cuori. Lo stesso Gesù che ha chiamato Giovanni è colui che invita noi ogni giorno a seguirlo. Lo stesso lo spirito che soffiò nel cuore di Giovanni è quello che soffia nel nostro. Pertanto, l’importante è che tutti di noi, come Giovanni e i discepoli di Gesù, possiamo aprire il suo cuore in modo che lui possa riempirlo. E da lì nascerà una nuova gioia e una nuova speranza, e una pace rinnovata crescerà in ognuno di noi e in ogni Comunità di Fede e Luce.
Possiamo immaginare cosa sarebbe successo con i primi discepoli spaventati, annegati nella tristezza eterna? Ma lo Spirito li ha incoraggiati, spinti e spinti! E così, per secoli fino ad oggi. E ora è il momento di stare più attenti che mai al respiro dello Spirito, al mormorio del Parola di Dio, con gesti apparentemente insignificanti di Gesù risorto in mezzo a noi. Perché ora tocca a noi remare in questa grande barca di Fede e Luce e continuare a credere che Gesù è lì con noi a guidarci. Sembra assopito ma è lì. Quando anche noi non saremo più qui ce ne saranno altri che continueranno a remare, quelli che seguiranno Gesù, quelli che si metteranno al lavoro, quelli che isseranno le vele!
Possa Jean intercedere per noi.
Uniti in Gesù.
Versione originale francese
Chère famille de Foi et Lumière,
Nous avons vécu très récemment la mort de notre cher Jean. Après avoir vécu 90 ans, Jean s’en est allé dans les bras de Dieu, père et mère pour toujours, pour cette fête qui ne se terminera jamais et à laquelle nous sommes tous invités à participer un jour. Cet événement a eu lieu au cours du temps de Pâques alors que nous étions invités à accompagner la passion et la mort de Jésus. Oui, Dieu l’a élevé ! Et depuis lors, ceux d’entre nous qui suivent Jésus ont un nouvel espoir : la mort n’est pas une fin, mais le début d’une nouvelle vie. Dieu nous aime au-delà de notre propre mort, de notre propre existence. Nous pouvons être attristés par la mort de Jean, par la mort d’un être cher, d’un ami… Nous pouvons imaginer qu’il en était de même pour les disciples de Jésus lorsqu’il a été jugé puis condamné à mourir sur une croix. On peut penser à leurs sentiments en les faisant nôtres : peur de la persécution et de la croix, insécurité du futur, sentiment de solitude, d’abandon, de désespoir, de tiédeurs, d’éloignement de Dieu…
Nous pouvons imaginer l’immense joie que ses disciples ont ressenti lorsqu’ils commencent à vivre la résurrection de Jésus : d’abord sa mère qui fut le premier témoin de cet événement, ensuite Marie-Madeleine et d’autres femmes, Pierre et Jean, qui ont vu le sépulcre ouvert, les autres disciples, et même Thomas qui a du mettre ses doigts dans les plaies de Jésus pour pouvoir croire. Puis, une nouvelle joie s’est répandue dans le cœur de tous et ils ont découvert une espérance, une paix, une foi qu’ils n’avaient jamais vécu auparavant. Loin de rester enfermés ensemble, cette nouvelle vie a leur a donné un élan missionnaire, a ouvert portes et fenêtres pour sortir dans les rues, partir dans d’autres villes, d’autres pays pour annoncer la Bonne Nouvelle de l’Evangile. C’est quelque chose d’un peu semblable que nous sommes tous appelés à vivre aujourd’hui. Le même Seigneur Jésus-Christ qui a rempli la vie de Jean et veut remplir la nôtre, continue de frapper à la porte de nos cœurs. Le même Jésus qui a appelé Jean est celui qui nous invite tous les jours à le suivre. Le même esprit qui a soufflé dans le cœur de Jean est celui qui souffle dans le nôtre.
Par conséquent, l’important est que chacun de nous soit capable, comme Jean et les disciples de Jésus, d’ouvrir son cœur pour qu’il puisse le combler. Et alors, une nouvelle joie et un nouvel espoir vont naître, une nouvelle paix va grandir en chacun de nous et en chaque communauté Foi et Lumière. Pouvons-nous imaginer ce qui aurait pu se passer si les premiers disciples de Jésus avaient été pris par la peur, noyés dans une tristesse éternelle ? Mais l’Esprit les a encouragés, poussés et, poussés ! Et ainsi, pendant des siècles et des siècles, jusqu’à aujourd’hui. Et c’est maintenant que nous devons être plus attentifs que jamais au souffle de l’Esprit , au murmure de la parole de Dieu, aux gestes apparemment insignifiants de Jésus ressuscité au milieu de nous. Parce qu’il nous appartient maintenant de ramer dans ce grand bateau de Foi et Lumière et de continuer à croire que Jésus est là et nous guide. Il semble dormir, mais il est là. Quand nous ne serons plus ici bas, il y en aura d’autres qui continueront à ramer, ceux qui suivront Jésus, ceux qui se mettront au travail, ceux qui hisseront les voiles !
Que Jean intercède pour nous.
Unis en Jésus.